Le LAIV Harmony DAC sur le banc de mesures
Nous avons analysé sur notre banc de mesure le Harmony DAC de LAIV, distribué depuis l'été 2024 en France, et dont le test sera publié prochainement sur la partie éditoriale d'ON-mag. Le prix indicatif de l'appareil est de 3000 €. Voici nos résultats détaillés.
>>> VOIR NOTRE LEXIQUE SUR LES MESURES
SINAD (Distorsion Harmonique + Bruit)
Le SINAD est ici donné à la tension maximale (au demeurant obligatoire, le Harmony DAC étant dépourvu de contrôle de volume) et en utilisant les sorties symétriques XLR. Cette tension est mesurée à 4.2048Vrms (Volts RMS) pour le canal gauche, et à 4.2051Vrms pour le canal droit, soit une cohérence quasi parfaite. Le réglage choisi correspond celui déjà configuré au déballage de l’appareil, à savoir le mode « OS » (pour « Oversampling »). Avec ce dernier, le Harmony DAC applique un suréchantillonnage à 705.6kHz, et cela quel que soit la fréquence d’échantillonnage initiale du fichier en entrée (qu’il soit de 44.1, 88.2, 96 ou 192kHz). Ce comportement contrevient quelque peut à l’approche traditionnelle des DAC R2R, qui marquent à point d’honneur à se distinguer des DACs Delta Sigma (à puces ESS, AKM, Cirrus, TI) en n’appliquant pas d’Oversampling comme le font ces convertisseurs, dominant largement le marché. LAIV propose donc ici une approche hybride, l’architecture R2R cohabitant avec une puce FPGA (Field-Programmable Gate Array), dont l’intégration est devenue la spécialité de certaines marques de DACs haut de gamme, tels Chord Electronics, PS Audio, ou Mola Mola. Le fabricant laisse en réalité le choix à l’utilisateur, car un mode « NOS » (pour « No Oversampling »), activable via le menu du DAC, est également proposé. Nous explorerons également le comportement de ce dernier.
Le SINAD moyen sur les deux canaux se situe aux alentours de 96dB, ce qui apparaitrait comme un excellent résultat pour un amplificateur. Cependant, cela l’est beaucoup moins pour un DAC, dont les meilleurs représentants mesurés à date dépassent parfois les 120dB. Cette comparaison mérite d’être nuancée, car un SINAD de 96dB est en définitive amplement suffisant pour déjà apprécier du contenu 16bits 44.1kHz (CD, FLAC, WAV) en parfaite transparence. Sur des fichiers 24 bits, comme notre présente fréquence de test (24b/44.1kHz), la dégradation est en revanche indéniable. A l’analyse du graphique, nous observons des pics de Bruit (« Hum ») à 50 et 100Hz, ainsi qu’une 3ème harmonique dominante. Cette dernière, bien que marquée, ne semble pourtant pas significative sur le plan audible, son pic se situant plus de 95dB sous le signal fondamental.
Nous nous devons également de souligner que LAIV communique amplement quant aux spécifications techniques du produit, en fournissant des mesures (chiffrées uniquement) réalisées avec un Audio Precision. Le chiffre constructeur est de « 0.0035% de THD+N », ce qui correspond à un SINAD de 89.1dB. Le résultat mesuré sur notre banc étant supérieur, du moins en mode « OS », nous saluons l’intention de transparence de la marque. Nous avons cependant tenté de reproduire ce résultat avec les mêmes conditions de test, à savoir via un signal cette fois échantillonné à 192kHz :
Le SINAD moyen sur les deux canaux se situe aux alentours de 96dB, ce qui apparaitrait comme un excellent résultat pour un amplificateur. Cependant, cela l’est beaucoup moins pour un DAC, dont les meilleurs représentants mesurés à date dépassent parfois les 120dB. Cette comparaison mérite d’être nuancée, car un SINAD de 96dB est en définitive amplement suffisant pour déjà apprécier du contenu 16bits 44.1kHz (CD, FLAC, WAV) en parfaite transparence. Sur des fichiers 24 bits, comme notre présente fréquence de test (24b/44.1kHz), la dégradation est en revanche indéniable. A l’analyse du graphique, nous observons des pics de Bruit (« Hum ») à 50 et 100Hz, ainsi qu’une 3ème harmonique dominante. Cette dernière, bien que marquée, ne semble pourtant pas significative sur le plan audible, son pic se situant plus de 95dB sous le signal fondamental.
Nous nous devons également de souligner que LAIV communique amplement quant aux spécifications techniques du produit, en fournissant des mesures (chiffrées uniquement) réalisées avec un Audio Precision. Le chiffre constructeur est de « 0.0035% de THD+N », ce qui correspond à un SINAD de 89.1dB. Le résultat mesuré sur notre banc étant supérieur, du moins en mode « OS », nous saluons l’intention de transparence de la marque. Nous avons cependant tenté de reproduire ce résultat avec les mêmes conditions de test, à savoir via un signal cette fois échantillonné à 192kHz :
Nous observons un comportement très proche, et, bien que les chiffres soient légèrement inférieurs au premier test, les résultats dépassent à nouveau ceux communiqués par le constructeur.
Observons à présent comportement du mode NOS (« No Oversampling ») :
Observons à présent comportement du mode NOS (« No Oversampling ») :
Ici encore, et malgré une dégradation par rapport au mode OS, les chiffres annoncés par le fabricant sont plus que respectés. Malgré un SINAD chiffré à plus 91dB (toujours transparent pour du contenu 16 bits), le profil semble cependant bien différent. Le Bruit (sous 1kHz) semble bien moins contenu en mode NOS et le profil de distorsion harmonique (après 1kHz) nous apparait visuellement bien plus « chargé », bien que l’harmonique dominante reste de rang impair (3ème) et son pic au même niveau.
Enfin, si les données précédentes ont pu être récoltées en mesurant les sorties XLR, nous constatons avec regret que les performances en RCA (asymétrique) sont nettement se retrouvent nettement dégradées, même en mode OS :
Enfin, si les données précédentes ont pu être récoltées en mesurant les sorties XLR, nous constatons avec regret que les performances en RCA (asymétrique) sont nettement se retrouvent nettement dégradées, même en mode OS :
La valeur de SINAD chute de plus de quinze décibels, le Bruit à 20Hz s’envole et même le profil harmonique est différent, avec cette fois la 2nd harmonique dominante, cela à un niveau beaucoup plus élevé (82dB sous la fréquence fondamentale). En l’état, nous ne pouvons recommander l’utilisation des sorties asymétriques pour le LAIV Harmony, car l’écart avec les XLR est trop important. Nous ignorons s’il s’agit d’une volonté du fabricant, mais nous attendrions d’un DAC qu’il ne présente pas de différences aussi significatives entre ses deux types de sorties. Bien que cette différence soit quasi systématiquement à l’avantage des sorties XLR quel que soit le DAC, les mesures mériteraient d’être à minima proches, sinon similaires. Enfin, la tension de sortie est ici mesurée à 2.0298Vrms pour le canal Droit et 2.0983Vrms pour le Gauche, soit, comme attendu, de moitié inférieure par rapport aux sorties Symétriques (le signal sera 6dB plus faible domaine analogique).
Indépendamment du SINAD cloisonné à 1kHz, les résultats du THD+N relatif aux Fréquences (en OS) sont eux très constants en comportement :
Indépendamment du SINAD cloisonné à 1kHz, les résultats du THD+N relatif aux Fréquences (en OS) sont eux très constants en comportement :
Bruit (Rapport Signal/Bruit et Niveaux de Bruit)
Concernant le niveau de Bruit en « silence » (signal sans tonalité), celui-ci nous apparait particulièrement contenu, avec un niveau moyen entre les deux canaux inférieur à 120dB. Nous continuons d’observer, pour seule ombre au tableau, la présence de « Hums » à 50Hz (certes typique du secteur en France, mais qui devrait idéalement être mieux filtrés par l’alimentation de l’appareil), ainsi qu’à 100, 150, 200 et 300Hz. Au vu des niveaux auxquels ils sont relevés, nous ne constatons pas de problématiques dans les seuils audibles.
Concernant la Dynamique, similaire au Rapport Signal/Bruit pour les DACs, nous mesurons un excellent résultat à 120dB, garantissant une transparence musicale quel que soit le type de contenu. Le fabricant communique quant à lui « 110dB » de Plage Dynamique et « 123dB » de Rapport Signal/Bruit (nous ignorons pourquoi ces deux données sont différentes). Il est à noter que ces chiffres sont tous deux donnés en pondéré A (« A weighting »), ce qui n’est pas le cas dans notre protocole de test. Nous arrivons donc en définitive à des résultats quasi identiques à ceux des chiffres du constructeur. Montré ici en USB, nous constatons également des résultats semblables via les entrées S/PDIF, avec 118.4dB en Optique, et 118.3dB en Coaxial.
Distorsion d’intermodulation (IMD)
La distorsion d’intermodulation, présentée sous les trois standards SMPTE, CCIF et Multitone, laisse apparaitre un comportement plutôt marqué, bien que les valeurs brutes chiffrées s’avèrent correctes (les meilleurs DACs montrent des résultats inférieurs à -100dB dans chacun des trois tests).
Concernant le test Multitone tout d’abord, si la somme de Distorsion + Bruit est convenable, il est regrettable que les canaux Gauche et Droit montrent une certaine disparité (au profit du Gauche). Pour le test SMPTE, il est, là encore, dommage de constater une présence de pics notable entre les deux fréquences fondamentales de 60Hz et 7kHz. Le test CCIF est le plus significatif, représentatif du comportement de beaucoup de DACs R2R dans l’espace ultrasonique. À nouveau, le profil harmonique, bien que raisonnablement bas, apparait particulièrement chargé. En conditions musicales, ces comportements ne devraient pas poser de problèmes majeurs sur le plan audible. Du moins, c’est le cas en mode OS. Car en mode NOS, l’IMD décolle littéralement, particulièrement dans les hautes fréquences :
Concernant le test Multitone tout d’abord, si la somme de Distorsion + Bruit est convenable, il est regrettable que les canaux Gauche et Droit montrent une certaine disparité (au profit du Gauche). Pour le test SMPTE, il est, là encore, dommage de constater une présence de pics notable entre les deux fréquences fondamentales de 60Hz et 7kHz. Le test CCIF est le plus significatif, représentatif du comportement de beaucoup de DACs R2R dans l’espace ultrasonique. À nouveau, le profil harmonique, bien que raisonnablement bas, apparait particulièrement chargé. En conditions musicales, ces comportements ne devraient pas poser de problèmes majeurs sur le plan audible. Du moins, c’est le cas en mode OS. Car en mode NOS, l’IMD décolle littéralement, particulièrement dans les hautes fréquences :
La somme de distorsion d’intermodulation augmente cette fois de plus de 38dB, soit une différence majeure avec le mode OS. Ce profil, au vu des valeurs observées, ne peut plus être considéré comme transparent et pourrait se traduire dans les seuls audibles comme une forme de coloration.
Étonnamment, nous n’avons pas constaté une telle disparité entre OS et NOS en SMPTE :
Les résultats semblent in fine proches, nous laissant supposer que le mode NOS affecte plus notablement les hautes fréquences. Par ailleurs, le comportement de l’IMD par rapport à l’amplitude de sortie laisse entrevoir un comportement convenable, que l’on constaterait plutôt chez les DAC Delta Sigma. Les valeurs restent moyennes pour autant et nous ne pouvons pas les comparer aux données fabricant, ce dernier n’ayant pas communiqué de chiffres relatifs à la Distorsion d’Intermodulation.
Étonnamment, nous n’avons pas constaté une telle disparité entre OS et NOS en SMPTE :
Les résultats semblent in fine proches, nous laissant supposer que le mode NOS affecte plus notablement les hautes fréquences. Par ailleurs, le comportement de l’IMD par rapport à l’amplitude de sortie laisse entrevoir un comportement convenable, que l’on constaterait plutôt chez les DAC Delta Sigma. Les valeurs restent moyennes pour autant et nous ne pouvons pas les comparer aux données fabricant, ce dernier n’ayant pas communiqué de chiffres relatifs à la Distorsion d’Intermodulation.
Réponse en Fréquence
La réponse en fréquence, mesurée ici à 44.1kHz, laisse apparaitre une différence incontestable entre les modes OS et NOS.
Le mode OS donnera un rendu droit, neutre, « flat », avec une très légère accentuation, inférieure à 0.1dB à 20kHz (imperceptible). Le mode NOS en revanche assume une coloration notable, avec une chute fluide, s’amorçant dès 5kHz et allant jusqu’à -3dB à 20kHz. Avec déjà -1dB à 12kHz, nous estimons que le rendu sonore du mode NOS sera différent sur certains contenus riches en fréquences aiguës. La perception des effets de chaque mode sera, bien entendu, plus ou moins marquée suivant l’acuité auditive de chaque auditeur. Nous ne pouvons cependant pas considérer le mode NOS comme étant transparent, bien que cela fasse de toute évidence partie du cahier des charges du fabricant.
Jitter
Le Jitter, phénomène inhérent au processus de convertion Numérique vers Analogique, est rarement le point fort des DACs non Delta Sigma. En mode OS, son niveau est ici relativement contenu, bien que de nombreux sidebands (pics symétriques) soient visibles. Le seuil pour ce test est idéal lorsque l'ensemble de ces derniers s'observent sous les -120dB. C'est tout juste le cas ici, hormis dans les très basses fréquences.
En revanche, le mode NOS (en rouge) s'avère nettement plus problèmatique. Le seuil de Bruit est tellement élévé que les sidebands sont noyés dans (ou possiblement sous) ce dernier. Nous ne pouvons considérer ce résultat comme idéal attendu pour ce type de test.
Passant de l'USB-B aux entrées S/PDIF, Coaxiale comme Optique (de nouveau en mode OS), nous constatons un comportement parfaitement identique entre ces trois entrées numériques, ce qui est rassurant. Il existe encore nombre de DACs qui manifestent des incohérences dans le traitement du Jitter entre USB et S/PDIF, ce qui n'est nullement le cas ici. L'entrée HDMI I2S n'a quand à elle pas fait l'objet de mesures.
Diaphnonie
La diaphonie (« Crosstalk », ou séparation des canaux) ne présente aucun problème majeur. Les résultats s’avèrent même, à l'instar de la Dynamique, très bons.
LAIV annonce un chiffre de Diaphonie à 110dB, ou plus exactement « meilleur que 110db », sur un ensemble de 20Hz à 20kHz. Le procédé étant différent : ici à 44.1kHz avec notre matériel, contre 192kHz sur un Audio Précision, nous n’observons pas d’écart notable avec les promesses du fabricant. 120dB en XLR et 115.5dB en RCA, sur une base à 1kHz, témoignent d’une absence totale de pollution audible entre l’un et l’autre canal.
LAIV annonce un chiffre de Diaphonie à 110dB, ou plus exactement « meilleur que 110db », sur un ensemble de 20Hz à 20kHz. Le procédé étant différent : ici à 44.1kHz avec notre matériel, contre 192kHz sur un Audio Précision, nous n’observons pas d’écart notable avec les promesses du fabricant. 120dB en XLR et 115.5dB en RCA, sur une base à 1kHz, témoignent d’une absence totale de pollution audible entre l’un et l’autre canal.
Conculsions
Les Singapouriens de LAIV, nouveaux arrivants sur un marché déjà hautement concurrentiel, nous offrent avec le Harmony DAC une proposition plutôt atypique. Avec un circuit de conversion ni totalement R2R, ni complètement tourné sur son FPGA, la marque a tenté une approche alternative, mais malheureusement peu convaincante sur le plan strictement technique. L'efficacité de cette architecture ne parvient pas à faire ses preuves sur le banc de mesure, et une telle disparité entre les modes OS et NOS pourrait questionner la pertinence de la présence de ces deux options.
D'un côté, nous obtenons des résultats somme toute corrects en mode OS, mais factuellement en dessous de ce que l'on pourrait attendre d'un DAC commercialisé dans les années 2020 (toutes gammes confondues). La présence de ce suréchantillonage pourrait également rebuter les aficionados de DACs R2R traditionnels, qui imagineraient alors perdre ce côté "analogique" (qui reste un abus de langage, tout DAC est in fine analogique par essence) propre à ces architectures. De l'autre, le mode NOS présente trop de problèmes, notamment dans son traitement du Jitter et de la Distorsion d'Intermodulation à hautes fréquences. Pareillement, les sorties asymétriques RCA se sont avérées significativement moins performantes que les symétriques XLR. Or, nous serions en droit d'attendre d'un produit de cette gamme une meilleure cohérences entre ses options, ses entrées et ses sorties.
Pour nuancer la sentence impartiale (et sévère) du banc de mesure, nous soulignerons que les chiffres communiqués par le fabricant ont tous pu être atteints, sinon dépassés dans notre protocole de test. La démarche de LAIV de communiquer des données de mesures (fussent-elles moyennes) reste à saluer. Enfin, il est évident que la conception de ce produit a dû être orientée, avec pour cahier des charges une coloration/sonorité souhaitée au sacrifice de la neutralité. Là encore, l'approche de la mesure est impartiale, et si l'objectif ultime d'un DAC est la transparence absolue, alors non, cette condition n'est que partiellement atteinte. En revanche, d'aucun pourrait s'intéresser à ce produit, justement car à la recherche d'une sonorité spécifique, espérant en être convaincu à l'oreille. Le Harmony DAC a d'ailleurs enchanté la rédaction d'ON-mag lors de la réalisation des tests d'écoute subjectifs. En ce sens, nul doute qu'il trouvera son public, à défaut de n'avoir pu briller sur notre banc.
D'un côté, nous obtenons des résultats somme toute corrects en mode OS, mais factuellement en dessous de ce que l'on pourrait attendre d'un DAC commercialisé dans les années 2020 (toutes gammes confondues). La présence de ce suréchantillonage pourrait également rebuter les aficionados de DACs R2R traditionnels, qui imagineraient alors perdre ce côté "analogique" (qui reste un abus de langage, tout DAC est in fine analogique par essence) propre à ces architectures. De l'autre, le mode NOS présente trop de problèmes, notamment dans son traitement du Jitter et de la Distorsion d'Intermodulation à hautes fréquences. Pareillement, les sorties asymétriques RCA se sont avérées significativement moins performantes que les symétriques XLR. Or, nous serions en droit d'attendre d'un produit de cette gamme une meilleure cohérences entre ses options, ses entrées et ses sorties.
Pour nuancer la sentence impartiale (et sévère) du banc de mesure, nous soulignerons que les chiffres communiqués par le fabricant ont tous pu être atteints, sinon dépassés dans notre protocole de test. La démarche de LAIV de communiquer des données de mesures (fussent-elles moyennes) reste à saluer. Enfin, il est évident que la conception de ce produit a dû être orientée, avec pour cahier des charges une coloration/sonorité souhaitée au sacrifice de la neutralité. Là encore, l'approche de la mesure est impartiale, et si l'objectif ultime d'un DAC est la transparence absolue, alors non, cette condition n'est que partiellement atteinte. En revanche, d'aucun pourrait s'intéresser à ce produit, justement car à la recherche d'une sonorité spécifique, espérant en être convaincu à l'oreille. Le Harmony DAC a d'ailleurs enchanté la rédaction d'ON-mag lors de la réalisation des tests d'écoute subjectifs. En ce sens, nul doute qu'il trouvera son public, à défaut de n'avoir pu briller sur notre banc.
Louis M - VintageFlanker