Beyerdynamic racheté par Cosonic : les casques audio made in Germany vont-ils devenir du Chi-Fi made in China ?

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Après un siècle d’indépendance, la légendaire marque allemande Beyerdynamic, réputée pour ses casques et microphones haut de gamme, vient de changer de mains. Le 5 juin 2025, le géant chinois Cosonic Intelligent Technologies, spécialiste de l’OEM pour des marques comme Philips, JBL ou Beats, a racheté Beyerdynamic pour environ 122 millions d’euros (141 millions de dollars).

De la tradition familiale à la mondialisation​

Exit la tradition familiale, place à la mondialisation : Beyerdynamic intègre désormais un groupe de fabrication global, avec toutes ses filiales, y compris en Europe, aux États-Unis et en Chine. Cosonic, déjà fournisseur de grands noms de l’audio, rêve désormais d’être reconnu avec sa propre marque et l’ambition de se positionner sur le marché premium grâce aux technologies propriétaires de Beyerdynamic, comme les fameux drivers Tesla.

Un rachat qui fait débat​

Dans les milieux audiophiles, la nouvelle a fait de l’effet. Certains détracteurs s’inquiètent déjà d’un possible déclin de la qualité, évoquant le terme “Chi-Fi” pour qualifier le rachat d’une marque allemande par un groupe chinois. D’autres, plus pragmatiques, du côté de la finance, s’interrogent sur la valorisation du deal, estimée à 14 fois le bénéfice net de Beyerdynamic en 2024, un multiple jugé élevé pour une entreprise de niche.

Beyerdynamic, pilier de la Hifi et de l’audio professionnel​

Fondée à Berlin en 1924 et installée à Heilbronn depuis 1948, Beyerdynamic est une institution du son. Réputée pour ses casques Hifi et professionnels, ses microphones et ses solutions de conférence, la marque est un pilier des studios d’enregistrement et des salles de concert et l'était encore il y a peu chez les audiophiles.

Cosonic, géant discret de l’industrie audio passe à la lumière​

Cosonic Intelligent Technologies, basé à Dongguan, est un mastodonte méconnu du grand public. Fondé en 2013, le groupe emploie plus de 6 400 personnes et fabrique des écouteurs, casques, montres connectées, lunettes audio et autres objets high-tech pour des marques mondiales (Philips, JBL, Beats…). Jusqu’ici, Cosonic brillait surtout dans l’ombre, mais avec l’acquisition de Beyerdynamic, il vise désormais la lumière et la reconnaissance directe sur le marché premium.

Quelles perspectives pour Beyerdynamic sous pavillon Cosonic ?​

Sur le plan stratégique, Cosonic affiche clairement ses ambitions : s’appuyer sur le réseau international et l’image premium de Beyerdynamic pour accélérer son expansion en Europe et à l’international. Pour Beyerdynamic, dont les actionnaires reconnaissaient ne plus pouvoir financer seuls les investissements nécessaires, la vente est aussi une opportunité de développement.
La direction actuelle de Beyerdynamic se veut rassurante. Elle déclare que rien ne changera pour les 375 employés, les contrats et la production resteront à Heilbronn, en Allemagne, et la mention “Hand made in Heilbronn” sera maintenue. Le management reste en place, et l’entreprise continuera à fonctionner de façon autonome. "Beyerdynamic continuera d’être une société indépendante", insiste le directeur général Andreas Rapp.

Un tournant majeur pour Beyerdynamic​

Ce rachat marque un véritable tournant pour Beyerdynamic. La marque, qui a longtemps été une entreprise presque “familiale” pendant près d’un siècle, se retrouve désormais dans le giron d’un géant industriel chinois. Pour Cosonic, c’est le ticket d’entrée sur le marché premium. Pour les fans, c’est la fin d’une époque… ou peut-être le début d’une nouvelle, à condition que le “made in Germany” résiste à la mondialisation.

Cet article a été rédigé avec l’aide de l’IA, puis relu, vérifié, remanié, validé par un humain à partir de sources sélectionnées à la main pour leur fiabilité.
 
Voir Beyerdynamic passer sous pavillon chinois, c’est un crève-cœur — mais pas une surprise. Comme AKG (racheté par Harman, lui-même filiale de Samsung), Neumann (propriété de Sennheiser) ou encore Bowers & Wilkins (intégré au groupe Sound United), une autre grande voix de l’audio indépendant se fond dans un groupe multinational. On parle de marques centenaires, construites sur l’exigence et le savoir-faire, qui finissent par céder face aux logiques industrielles de la mondialisation.
Quand on est petit, même excellent, on ne tient plus longtemps sans le soutien financier d’un géant.
Ce n’est pas une trahison, c’est juste la fin d’un monde où la passion et l’indépendance pouvaient suffire. Et c’est bien ça, le plus triste. (réponse rédigée avec l'aide de l'IA et relue par un humain)
 
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